André Michel, porte-parole du Secteur Démocratique et Populaire (SDP), se dit profondément troublé par les accusations de corruption visant certains membres du Conseil Présidentiel de Transition (CPT). Il souligne que cette affaire, désormais prise en charge par l’Unité de Lutte contre la Corruption (ULCC), ternit l’image du CPT et nécessite une clarification rapide.
Me Michel, qui se trouve à Paris, insiste sur la gravité extrême de ces accusations, qui impliquent directement le Conseil Présidentiel de Transition. Pour lui, il est impératif que toutes les parties concernées, y compris les membres du CPT et la Caricom, assument leurs responsabilités afin de rétablir la crédibilité du processus de transition, essentiel pour la stabilité et le développement du pays.
Le signataire de l’accord du 21 Décembre 2022 croit que, au-delà des calculs personnels et partisans, il en va de la crédibilité du processus de transition, crucial pour la stabilité et le développement du pays. Il précise avoir pris cette position personnelle en attendant que les faits et les circonstances de l’affaire soient pleinement éclaircis.
André Michel, initiateur et signataire du Consensus du 21 décembre 2022, insiste sur la nécessité d’une gestion transparente et responsable pour le bien de la nation.
À rappeler que le Bureau de Suivi de l’Accord de Montana (BSA) a également exprimé ses préoccupations face aux graves scandales et accusations de corruption qui affectent actuellement le Conseil Présidentiel de Transition (CPT). Dans une note rendue publique ce vendredi 27 juillet 2024, il appelle les signataires de l’Accord du 3 avril à exiger le retrait des délégués impliqués dans ces scandales.