Des frappes aériennes israéliennes dans la nuit du dimanche 26 mai 2024 ont touché des tentes de personnes déplacées dans la ville de Rafah, au sud de Gaza, et ont fait des dizaines de morts et de blessés.
Ces évènements surviennent alors que la Cour internationale de Justice (CIJ) avait ordonné à Israël vendredi dernier de mettre fin à son offensive à Rafah.
La CIJ a évoqué un « risque immense » pour les centaines de milliers de Palestiniens réfugiés à Rafah, la partie sud de la bande de Gaza.
Ce lundi 27 mai, le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres, réitère son appel pour un cessez-le-feu. « Je condamne les actions d’Israël qui ont tué des dizaines de civils innocents qui cherchaient simplement un abri pour échapper à ce conflit meurtrier. Il n’y a aucun endroit sûr à Gaza. Cette horreur doit cesser », a-t-il réagi.
Selon l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), nulle part et personne n’est en sécurité à Gaza.
« Chaque jour qui passe, de plus en plus de civils meurent et les familles sont contraintes de vivre dans des conditions de plus en plus indescriptibles », déplore l’UNRWA.
Au moins 45 personnes, dont des femmes et des enfants, ont été tuées et près de 250 autres blessées, suite à ces frappes israéliennes.
À rappeler qu’Israël a lancé, il y a 7 mois, une opération militaire contre Gaza en réponse aux attaques du Hamas sur son territoire le 7 octobre 2023, qui ont fait quelque 1200 morts et 250 personnes prises en otages. Pus de 34 000 Palestiniens ont été tués à Gaza et plus de 77 000 ont été blessés, selon le bilan du 6e mois.