Après environ 7 mois depuis qu’ils sont en guerre, Israël et le Hamas restent inflexibles dans les négociations devant aboutir à une trêve. Benyamin Nétanyahou a réaffirmé, dimanche, qu’Israël ne capitulerait pas face au Hamas et ne pouvait accepter les demandes de ce dernier. Le chef du gouvernement du Hamas accuse Israël de saboter les efforts visant à obtenir une trêve.
Une réunion au Caire, Egypte, sur un projet de trêve avec la libération d’otages dans la bande de Gaza a pris fin ce dimanche 5 mai, sans avancée concrète. Le Hamas et les autorités israéliennes campent sur leurs positions.
Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a réitéré sa position de ne pas capituler face au Hamas. Il a réaffirmé qu’Israël « ne capitulerait pas » et ne pouvait « accepter » ce que réclame le mouvement islamiste Ce dernier opte pour un cessez-le-feu permanent dans le territoire palestinien en préalable à tout accord, notamment sur la libération des otages enlevés le 7 octobre 2023 en Israël.
« Quand Israël montre sa bonne volonté, le Hamas se met à réclamer le retrait de nos forces de la bande de Gaza, la fin de la guerre et la préservation du Hamas », dénonce Netanyahou, affirmant qu’Israël ne peut accepter cela ».
Quant au chef du mouvement palestinien, Ismaïl Haniyeh, il a accusé Israël de saboter les efforts de médiation visant à obtenir une trêve dans la bande de Gaza. Il a déclaré que le premier ministre israélien voulait inventer des justifications constantes pour la poursuite de l’agression, l’extension du conflit et le boycottage des efforts déployés par les différents médiateurs.
La délégation du mouvement islamiste palestinien Hamas a quitté l’Égypte dimanche pour Doha, Qatar, afin de mener des consultations, et reviendra mardi pour mettre fin aux négociations indirectes avec Israël.
L’offre des pays médiateurs soumise fin avril au Hamas prévoit une trêve associée à une libération d’otages retenus dans la bande de Gaza, en échange de prisonniers palestiniens détenus par Israël. Ces pays médiateurs sont le Qatar, l’Egypte et les Etats-Unis.
À rappeler qu’sraël a lancé, il y a près de 7 mois, une opération militaire contre Gaza en réponse aux attaques du Hamas sur son territoire le 7 octobre, qui ont fait quelque 1200 morts et 250 personnes prises en otages.
Plus de 34 000 Palestiniens ont été tués à Gaza et plus de 77 000 ont été blessés, selon le Bureau des droits de l’homme de l’ONU.