En 2024, environ 5,5 sur 11.5 millions d’Haïtiens auront besoin d’une aide humanitaire, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA).
En référence à ces données, le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres, affirme sur son compte X officiel que la faim en Haïti a atteint des niveaux sans précédent, soulignant que près de la moitié de la population est désormais confrontée à une insécurité alimentaire aiguë.
Le plan de réponse humanitaire des Nations unies pour Haïti n’est financé qu’à hauteur de 15,2%, se désole Guterres qui rappelle la communauté internationale qu’elle ne doit pas oublier le peuple haïtien.
Le pays, particulièrement la région métropolitaine de Port-au-Prince, est confronté à une crise sécuritaire aiguë, affectant le fonctionnement de presque toutes les activités.
« Alors que la violence, l’inflation galopante et les mauvaises récoltes s’entrechoquent, Haïti se retrouve avec les pires niveaux d’insécurité alimentaire jamais enregistrés », déplore le programme alimentaire mondial (PAM) fin mars dernier.
La violence des gangs qui s’est intensifiée ces derniers mois plonge le pays encore plus profond dans le bourbier. D’innombrables familles ont fui leur maison suite aux violentes attaques armées perpétrées dans des quartiers de Port-au-Prince.