Le président français, Emmanuel Macron, se dit indigné par les frappes israéliennes qui ont fait de nombreuses victimes parmi les déplacés à Rafah, ville située dans le sud de Gaza, dans la nuit du dimanche 26 mai 2024.
« Ces opérations doivent cesser », réagit le chef d’État français, soulignant qu’il n’y a pas de zones sûres à Rafah pour les civils palestiniens.
Emmanuel Macron appelle au plein respect du droit international et au cessez-le-feu immédiat, ce que demandent également les hauts responsables de l’ONU.
Le Procureur auprès de la Cour pénale internationale, Karim Khan, avait demandé le 20 mai 2024 la délivrance de mandats d’arrêt contre trois (3) dirigeants du Hamas ainsi que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, et le ministre de la défense israélien, Yoav Gallant, pour des faits qu’il qualifie de crimes de guerre ou de crimes contre l’humanité.
Dans une déclaration rendue publique après la décision du procureur, la France avait exprimé son soutien à la Cour pénale internationale, son indépendance, et la lutte contre l’impunité dans toutes les situations.