L’attaque tragique survenue le 24 décembre contre l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti (UEH) a plongé le pays dans une douleur profonde et une indignation générale. Cet acte de violence inqualifiable, ayant coûté la vie à plusieurs personnes, dont un policier et deux journalistes, a laissé des blessures physiques et psychologiques au sein des survivants et de la nation tout entière.
Le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, profondément affecté par cet événement, a exprimé sa solidarité avec les familles endeuillées et les victimes. Le 26 décembre, son directeur de cabinet, Me Axène Joseph, accompagné d’une délégation, s’est rendu auprès des blessés pour témoigner du soutien de l’État et évaluer les besoins urgents.
Pour répondre à cette tragédie, le Premier ministre a annoncé une série d’actions immédiates et concrètes : la prise en charge intégrale des soins médicaux des blessés, le financement des funérailles des victimes, notamment celles du policier et des deux journalistes morts dans l’exercice de leurs fonctions, ainsi qu’un accompagnement matériel et psychologique aux familles touchées, dans le respect de leur dignité.
Le Premier ministre a également réaffirmé la détermination du gouvernement à traduire les auteurs de cet acte devant la justice. Il a donné des instructions claires aux forces de l’ordre et aux institutions judiciaires pour que les responsables soient poursuivis avec la plus grande rigueur.
Dans ce moment de deuil collectif, le gouvernement appelle la population haïtienne à rester unie et déterminée. « Restons debout, solidaires et engagés pour construire une nation de justice et de paix », a déclaré le Premier ministre.
Cette tragédie met une fois de plus en lumière les défis sécuritaires majeurs auxquels Haïti fait face.