Le Premier ministre Garry Conille a tenu, ce samedi, une conférence de presse au Salon diplomatique de l’aéroport international Toussaint Louverture pour faire le point sur sa première tournée à Washington et à New York, qui s’est déroulée du 28 juin au 5 juillet 2024.
Accompagné de figures clés de son gouvernement, dont la ministre de l’Économie et des Finances, Marie Ketleen Florestal, et la ministre des Affaires étrangères, Dominique Dupuy, le Premier ministre Garry Conille a mené aux États-Unis des discussions cruciales avec plusieurs entités influentes. Parmi celles-ci, on compte des rencontres avec les responsables de la Banque mondiale, de la Banque interaméricaine de développement (BID), ainsi qu’avec le secrétaire d’État américain, Antony Blinken.
Le Docteur Conille a fait mention d’une rencontre qu’il avait eue avec les membres du Conseil de sécurité et du Conseil économique et social des Nations unies (ECOSOC).
Ces rencontres avaient pour but de clarifier et de partager la vision stratégique et les priorités actuelles d’Haïti, telles que définies par l’Accord politique pour une transition pacifique et ordonné du 3 avril 2024.
Avec ces partenaires internationaux, le chef du gouvernement a ainsi mis en avant la nécessité de revoir les portefeuilles existants, d’assurer une aide internationale plus efficace, et de redéfinir les urgences nationales pour un soutien international ajusté et accéléré.
Durant son séjour, le Docteur Conille a également visité l’ambassade d’Haïti à Washington, où il a pris des mesures pour améliorer les services de délivrance des passeports, visant à mieux servir les citoyens haïtiens résidant à l’étranger.
La tournée s’achève par une rencontre avec la communauté haïtienne de New York, où des échanges enrichissants ont lieu sur les défis et les aspirations de la diaspora.
En clôturant sa conférence de presse, le Premier ministre a énoncé les priorités de son gouvernement. Il a insisté sur la restauration de la sécurité et de l’autorité de l’État, la relocalisation des personnes déplacées, la garantie de la libre circulation des biens et des personnes, le renforcement du système judiciaire et la mise en place de réparations pour les victimes de l’insécurité.