Le Réseau National d’Enseignement Supérieur Public Haïtien (RéNES) exprime ses préoccupations et son indignation face au vandalisme de nombreuses institutions privées et publiques, d’institutions sanitaires, scolaires et universitaires, ainsi que face aux menaces de destruction sur toute la zone métropolitaine de Port-au-Prince.
Dans une note de protestation datée du 5 avril 2024, le RéNES dresse un tableau très sombre de la situation de violence aveugle et généralisée qui règne à Port-au-Prince depuis quelques semaines.
Le réseau passe en revue les nombreuses institutions qui ont été les victimes directes des actes de violence. Des écoles, des facultés, des hôpitaux, des pharmacies, des églises, la Bibliothèque Nationale, l’aéroport, entre autres, ont été attaqués, dans certains cas pillés ou incendiés, note le RéNES.
Le RéNES interpelle l’opinion nationale et internationale sur ce qu’il appelle une volonté affirmée de mettre à mort l’intelligence haïtienne et cette entreprise malhonnête de destruction des vies, de biens collectifs et de propriétés privées.
Plus loin, il exprime sa sympathie à toutes les victimes de ce « cataclysme d’origine humaine » et recommande aux forces légales de redoubler d’efforts pour protéger la population.
Enfin, le RéNES exhorte tous les membres des différentes associations en Haïti, dans la diaspora et au niveau de l’international qui ont opté de défendre les droits humains à sortir de l’indifférence et de l’expectative, et à se mobiliser dans la solidarité pour contribuer à faire renaître la sécurité, la justice, le bien-être collectif, la démocratie, la reconciliation et la paix en Haïti.