Le Ministre de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP) Augustin Antoine, a tenu une série de rencontres les 16 et 17 janvier 2025 avec les principales plateformes syndicales représentant les enseignants du secteur public qui ont entamé un mouvement de grève pour exiger de meilleures conditions de travail. Ces discussions s’inscrivent dans une volonté de dialogue pour trouver des solutions aux revendications qui agitent le secteur éducatif.
Accompagné du Directeur Général du Ministère, Yves Roblin, ainsi que de plusieurs cadres techniques et membres de son cabinet, le ministre a échangé avec des représentants de COPLASEHQ, CUTSPH et PSEH. Les débats ont porté sur des dossiers prioritaires, notamment la régularisation des enseignants nommés mais non rémunérés, l’ajustement des salaires, la distribution des cartes de débit et l’amélioration des infrastructures scolaires.
Les syndicats ont également évoqué des points spécifiques issus de « l’Arrêté sur le statut particulier du personnel éducatif » publié en 2014. Ce document, qui établit des garanties importantes pour les enseignants, reste selon eux insuffisamment appliqué.
Le Ministre Augustin Antoine a affirmé sa volonté de travailler dans la transparence et a insisté sur l’importance d’aligner les réponses aux revendications sur les capacités budgétaires de l’État pour l’exercice fiscal 2024-2025. Il a proposé de poursuivre les discussions pour élaborer un document synthétisant les demandes des différentes plateformes syndicales, en vue d’accélérer leur traitement.
Une nouvelle rencontre est prévue le 18 janvier 2025 avec la plateforme syndicale PHOTE. Cette étape supplémentaire vise à approfondir les discussions et à intégrer les préoccupations de tous les syndicats dans une vision commune.
Le ministre espère que ces échanges permettront de trouver un terrain d’entente, dans l’objectif d’améliorer les conditions de travail des enseignants et, par extension, la qualité de l’éducation dans les écoles publiques. Toutefois, les syndicats attendent des engagements fermes et concrets pour mettre fin à la grève.
Le dialogue reste ouvert, mais la pression demeure forte pour apporter des solutions rapides et efficaces aux problèmes qui minent le secteur éducatif.