L’ancien président américain Donald J. Trump est jugé devant le tribunal pénal du district de Manhattan à New-York depuis un mois dans le cadre de l’affaire Stormy Daniels. Après des semaines où l’on a vu des témoins défiler à la barre, le procès semble s’acheminer vers sa fin.
En effet les deux témoins clés de l’affaire, Stormy Daniels et Michael Cohen se sont succédé à la barre pour dire ceux qu’ils savent de l’affaire. Stormy Daniels a témoigné la semaine dernière et cette semaine c’est le tour de Michael Cohen qui a déjà été interrogé par l’accusation avant de commencer à subir la contre interrogatoire de la défense.
Monsieur Trump est accusé dans cette affaire de 34 chefs d’accusation de falsification de documents comptables pour couvrir un autre crime. Pendant la campagne électorale de 2016 et à l’approche des élections présidentielles américaines, Michael Cohen, ancien avocat de Monsieur Trump, avait payé 130.000 dollars à Stormy Daniels, une ancienne actrice de films pour adultes, pour acheter son silence sur des allégations d’une possible liaison qu’elle aurait eue avec Trump en 2006.
Michael Cohen avait été remboursé entre temps après la victoire de Monsieur Trump. Les procureurs y voient là une possible violation de la loi sur le financement électoral en utilisant ce paiement pour cacher aux électeurs américains des informations potentiellement dommageables au candidat Trump.
Un jury de douze membres doit décider à l’unanimité de la culpabilité de Monsieur Trump. Si un seul membre n’est pas convaincu de l’accusation, il sera acquitté.
Candidat une nouvelle fois aux élections présidentielles de novembre, Monsieur Trump ne cesse de clamer son innocence et qualifie le procès d’ingérence électorale orchestrée par les démocrates pour le tenir loin de sa campagne car il doit être présent au tribunal 4 jours par semaine de 9 h AM à 4 h PM.
Avec le témoignage de Michael Cohen cette semaine, tout semble indiquer qu’on n’est pas loin de connaître l’issue de ce procès qui divise l’Amérique. Monsieur Trump est aussi inculpé dans trois autres affaires pénales dont les procès ne pourront de toute évidence pas se tenir avant les élections de novembre